LE FIGUIER
AT-TÎN
La quatre-vingt-quinzième sourate, vingt-huitième dans l’ordre chronologique, comprend huit versets. L’adjuration n’est plus faite au nom des ciels et de la terre, mais se complète par l’évocation de nouveaux symboles, des fruits qui poussent sur le Sinaï, haut lieu biblique.
La sourate est d’une inspiration qui rappelle celle des quatre versets de la sourate 103: le mystère de l’être confronté à Allah et à lui-même.
Sourate 95.
LE FIGUIER (AT-TÎN)
Au nom d’Allah,
le Matriciant, le Matriciel...
1. Par le figuier,
par l’olivier,
2. par le Mont Sinaï,
3. par ce pays de l’amen,
4. ainsi créons-nous l’humain
en la plus merveilleuse des formes,
5. puis nous le ramenons au fond de toute bassesse,
6. sauf ceux qui adhèrent et sont intègres:
ils auront une récompense sans faille.
7. Qui te fera renier la Créance ?
8. Allah n’est-il pas le plus Sage des sages ? |